Chères Consœurs, Chers Confrères,
Dans son communiqué du 25 Avril, le Conseil National de l’Ordre a émis des recommandations relatives aux bonnes pratiques pour la réouverture des locaux professionnels des Kinésithérapeutes.
Il n’a été fixé aucune condition de date à la réouverture, car cela n’aurait aucun sens. En effet ce qui est nécessaire pour limiter la propagation du virus lors d’une reprise d’activité au cabinet c’est la seule condition de moyens mis en oeuvre pour la protection et la désinfection.
Ainsi dès lors qu’un Kinésithérapeute dispose de tous les moyens permettant d’appliquer les recommandations du guide de bonnes pratiques rien ne s’oppose à une réouverture progressive des soins non reportables après évaluation du bénéfice/risque.
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A l’inverse dès lors qu’un Kinésithérapeute ne dispose pas de tous les moyens nécessaires, son cabinet doit rester fermé.
En second lieu cette reprise doit être adaptée à la situation sanitaire du territoire et c’est pour cela qu’elle doit être progressive afin de ne pas risquer la création d’un foyer de contamination. Cette notion de progressivité est garante d’une meilleure protection des Kinésithérapeutes qui doivent acquérir avec le temps les bons gestes en éliminant les gestes désormais prohibés afin de se protéger. Une reprise précipitée pourrait porter préjudice aux patients bien évidemment mais également aux Kinésithérapeutes eux-mêmes.
L’URPS Nouvelle-Aquitaine, le Conseil Départemental de l’Ordre de la Charente-Maritime et les sections locales SNMKR et FFMKR ont souhaité vous apporter des réponses locales et pragmatiques en complément de l’avis rendu par le Conseil National.
Les précisions que nous souhaitons apportées sont les suivantes:
1. Produits de désinfection et matériels de protection nécessaires à prévenir la transmission du virus dans l’activité de soins.
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